mercredi 20 mars 2013

Les couleurs chez le furet

     A ce jour, il n'existe pas de référentiel officiel concernant les couleurs, pas de standart. Par conséquent, tout le monde peut employer le terme qu'il souhaite pour désigner la robe de son animal.

     N'achetez donc pas une appellation, adoptez l'animal qui vous plait, sa couleur restera secondaire.




Le zibeline standart,
La couleur classique du furet, celle que l'on trouve courament dans les clapiers des chasseurs. Autrefois, considéré comme animal rustique par excellence, cela devient aujourd'hui, malheureusement de moins en moins vrai compte tenu des nombreux accouplements effectués avec des souches de fermes d'élevages.



Le zibeline sable,
Une robe plus claire que la précédante.




Le zibeline foncé (blackself ?),
Une robe plus foncée que le zibeline standart.



L'albinos,
Animal au pelage blanc et aux yeux rouge. Il est l'incarnation de la définition du furet dans le dictionnaire (putois blanc aux yeux rouge).




Le champagne,
De couleur crême.

 
 
 
Le canelle,
Un champagne foncé.
 
 
 
 
Le chocolat,
Dilution de la couleur noir allemande.
 
 
 
 
 
 
Le black français,
Proche du putois mélanique, un zibeline très foncé.
 
 
 
 
 
Le black allemand (trueblack ?)
Lignée black qui prend sa source en allemagne. On soupçonne fortement une hybridation avec le vison d'europe.
 
 
 
 
Le DEW (Dark Eyes White),
Le DEW n'est pas à proprement parler une couleur. Il s'agit d'un marquage blanc important sur le corps de l'animal qui cache sa réelle couleur. Le DEW est donc un zibeline ou un champagne qui présente une énorme tache blanche. Tous les DEW sont potentiellement sourds.
 
 
 
 
 
Le Silver,
A l'instar du DEW, il s'agit d'un marquage. Une forme de dilution de la couleur d'origine qui donne un aspect gris à l'animal. Tous les silvers sont potentiellement sourds et arlequins.
 
 
 
 
 
 
 
Le cas des marquages : blaze, panda, arlequin, american panda....
On entend par "marquage" tout animal présentant des taches blanches (à l'exception des albinos).
Selon la répartition et l'importance des taches, les appellations changerons.


La cravatte,
Simple tache à l'encolure.
 
 
 
 
La bavette,
Tache importante à l'encolure.
 
 
 
 
Mitt,
L'extrémité des 4 pattes est tachée de blanc.
 
 
 
 
Arlequin,
Animal présentant une bavette et étant mitt.
 
 
 
 
 
Panda,
La tête est entièrement blanche.
 
 
 
 
 
Amercian Panda,
La tête est tacheté de blanc.
 
 
 
 
Blaze/flam,
Une ligne blanche est présente sur le crâne de l'animal.
 
 
 
 
 
 
 

 

La nécessité de séparer les furets en reproduction

         En période de reproduction, chez les "naisseurs", nous observons un taux de pseudo-gestation relativement élevé.


        Il existe plusieurs causes à cela. La première étant que bien souvent les femelles vivent en groupe.
        Pour induire l'ovulation chez la furette, on sait qu'il doit y avoir pénétration ET un maintien ferme au niveau de la nuque (ce que fait naturellement le mâle lors de la monte).
        Des femelles vivant en groupe simulent parfois, par jeu ou par conflit, cette monte (morsure au niveau de la nuque), à l'instar des vaches dans un près que l'on observe parfois en train de se monter. La contrainte pour le furet, animal solitaire, de vivre en groupe développe un comportement pseudo-hiérarchique.
        Ces relations sociales nous échappent en l'absence d'ordre clairement établit, comme l'accès à l'alimentation par exemple. Cependant elles existent et sont mises en évidence relativement facilement. Prenons un groupe de 5 femelles qui vivent en harmonie dans leur parc. Si nous introduisons une nouvelle femelle inconnue dans ce groupe nous allons assister à des conflits entre les anciennes femelles et la nouvelle furette mais aussi au sein même du groupe établit. La présence de ce nouvel individu remet en cause les relations sociales du groupe. Des bagarres éclatent entre des femelles qui jusque là s'entendaient très bien.
        
        Ces simulis de relations sociales provoqueraient parfois l'ovulation accidentelle chez les femelles. Donc des pseudo-gestations en quantité plus importante que dans un élevage où les animaux sont isolés en box individuel.


        Les autres causes de pseudo-gestations (sans aborder le fait qu'un mâle peut ne pas être fertile à un instant T ou stérile) sont imputables à des bactéries, protozoaires, flagellés et autres agents pathogènes qui font partie du microbisme de chaque établissement.
        Il est donc important de limiter ces populations sur le cheptel en ayant un protocole de traitements préventifs bien établit. (Voir la vermifugation).

mercredi 6 mars 2013

La photopériode

          Gérer et maîtriser la photopériode,


          Le cycle de reproduction du furet est intimement lié à la photopériode (différence entre le temps de lumière et la durée nocturne).
          Le début de la période de reproduction chez le furet correspond au ralongement de la durée du jour (mars).

          Il est ainsi envisageable de gérer artificiellement la photopériode afin d'avancer, retarder, allonger ou supprimer le cycle de reproduction du furet.


          Pour que l'animal soit sensible à un stimuli de type "jour long" (plus de 12 heures de lumière par jour), afin de déclencher le cycle de reproduction, il doit obligatoirement avoir bénéficié de 90 jours de type "jour court" (moins de 8 heures de lumière par jour).
         Ainsi, après 90 jours de "jour court", trois semaines de "jour long" suffisent à faire apparaitre les premières chaleurs chez les femelles.


          Maîtrise de la photopériode, gestion de la durée de l'éclairage par programation automatique


          Sur une production importante de fureton, cela peut permettre de mieux répartir les naissances au cours de la saison.

          On pourrait envisager d'inverser complètement la période de reproduction en reproduisant les conditions d'un pays de l'hémisphère sud, mais on sait par expérience que la qualité des furetons s'en fera ressentir (mauvaise prise de poids, plus de maladies etc etc).