samedi 30 juin 2012

Le prolapsus

En ces temps de reproduction, il est utile de rappeler ce que peut engendrer une mauvaise vermifugation sur les jeunes : le prolapsus



Cette distension du rectum est le résultat de diarrhées répétées, elles-mêmes dûes à une infestation de type coccidiose ou guardiose.

Si ce n'est pas traité suffisament tôt, la mortalité chez les jeunes est alors très élevée.

jeudi 28 juin 2012

Pseudomonas, une autre maladie

Des cas de Pseudomonas découverts chez des particuliers en Espagne.... soyez prudents....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pseudomonas

L'alimentation du furet

A ce jour, nous ne disposons pas d'études sur les besoins nutritionnels du furet. Tout ce que vous pourrez lire sur le web ne sera donc issue que d'observations et de convictions personnelles.

Comment avoir des convictions sans études ? c'est une autre question.....

Tout ce que nous pouvons dire :

- Lorsque nous alimentons une mère et sa portée à base de croquettes (alimentation sèche), la mère, durant la période de lactation perdra facilement 30% de son poids. Par ailleurs les furetons auront une croissance modérée.

- Avec un BARF (Raw feeding) appétent ou des proies à volonté, nous obtenons des furetons mieux proportionnés, des femelles qui perdent moins de poids.

Le type d'alimentation change le caractère de l'animal entre 3 et 5 mois (comportement compulsif sur le carné de la part des animaux sevrés en Barf et proie sur cette période).

La longévité suivant le type d'alimentation ? nous n'en savons rien.... énormément de facteurs sont à prendre en compte. Si aujourd'hui les vétérinaires notent une baisse de la longévité bien que le carné soit de plus en plus présent dans le régime alimentaire du furet, nous pouvons prendre en considération les conditions de détentions des animaux qui peuvent influencer sur la santé : chaleur, photopériode, stress.....

Bref, tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien.....

Beaucoup de personnes confondent santé et obésité..... la recherche étant le gros poids, voir le surpoids (sans standart où est le surpoids chez un furet ?).... un gros gabarit étant gage de bonne santé.... idée abérrante qui court sur le web, impulsée par 2 ou 3 personnes avides de reconnaissance.

Les chasseurs, avec leur mauvaise alimentation avaient des furets qui vivaient plus de 10 ans..... aujourd'hui, aucun élevage ne vous sort de tels animaux..... en ayant des convictions sur l'alimention....

Soyons prudent..... rien n'est acquis.


Une étude est en cours sur l'alimentation au sein de nos élevages, elle se terminera en 2015. Elle ne donnera pas toutes les solutions mais permettra d'affirmer ou d'infirmer certains points.

Comment reconnaître une furette en chaleur ?

La femelle en chaleur va présenter un grossissement de la vulve


Le diamètre pouvant dépasser 1 cm.

Généralement (ce n'est pas systématique), un écoulement vulvaire fera son apparition environ 15 jours- 3 semaines après le début des chaleurs (dès que la vulve commence à "gonfler")

Normalement, à ce stade là, votre femelle est prête pour la saillie.

Le vermifuge

Rien de plus casse-tête que cette question : comment dois-je vermifuger mes furets, mes furetons ?

2 philosophies s'offrent à vous : le préventif et le curatif.

Le préventif : je traite une globalité pour m'assurer d'être indemne sur mon cheptel de toutes pathos... le risque : créer des résistances à long terme de la part des bactéries et autres parasites qui au final, ne seront plus sensibles aux produits administrés.

Le curatif : je ne traite que si il y a des symptômes, je m'expose donc à de gros risques (surtout sur les furetons) si je ne sais pas diagnostiquer à temps ces alertes.


Par expérience, on sait que le furet est sensible à la coccidiose et à la giardiose, nous vous conseillerons donc de traiter en préventif (dès l'accouplement, les reproducteurs), les furetons dès l'ouverture des yeux avec un océcoxil (seul produit efficace car il regroupe 2 molécules : la pyriméthamine et la sulfadiméthoxine, c'est la conjugaison de ces 2 molécules qui est efficiente, les autres anticoccidiens ne sont composés que de sulfadiméthoxine, inefficace à elle seule).

La giardiose se traite avec un anti-flagellé : le Flagyl, sur ordonnance.


Le furet n'étant pas sensible aux vers intestinaux, il n'est peut-être pas judicieux de traiter les furetons avec un milbemax ou un dolthène, si nous ne souhaitons pas ajouter des produits supplémentaires....

Les parasites externes (puces, tiques, gale) devraient être traités en curatif avec un stronghold et de l'ivermectine par exemple.


A retenir : les plus gros soucis sont liés, pour les furetons, à une infestation de coccidie ou d'autres flagellés (risque mortel : les furetons ont de la diarrhée qui engendre un prolapsus rectal).
Ces hôtes indésirables existent naturellement dans l'organisme des adultes (asymptômatique pour eux), mais il est primordial de réduire la population de ces commensaux pour éviter une infestation mortelle chez les jeunes, donc on traitera en préventif les reproducteurs pour réduire la population coccidienne et flagellé.

En 10 années de reproduction, nous n'avons jamais observé de vers plats ou de vers ronds chez nos sujets. Par ailleurs, le furet, peu sensible à la gale, ne devrait être traité que si votre vétérinaire, à l'aide d'un otoscope détecte des acariens.

Les bases de la reproduction

La période de reproduction

La période de reproduction chez le furet se situe naturellement entre janvier et juin.
On observe, depuis son intégration dans nos foyers, des périodes de reproduction moins nettes et se déroulant presque toute l’année. Les facteurs artificiels auxquels nous soumettons nos animaux (photopériode et température) interagissant avec leur cycle naturel. Ceci n’est pas anodin car la furette en chaleur devant être saillie, il n’est pas aisé de trouver un mâle en rut en dehors de la période normale de reproduction.
Enfin, la nature étant bien faite, la mise bas correspond naturellement à une période où la furette bénéficie d’un poids de forme correct. Par contre, si celle-ci se produit en fin de saison estivale, elle sera à son poids le plus faible, ce qui n’est pas un avantage pour assumer une portée sereinement.
Les reproducteurs
Si vous faites le choix de vous lancer dans l’aventure de la reproduction, nous vous invitons à bien sélectionner votre couple de reproducteurs.
Il est indispensable, d’un point de vue génétique (brassage génétique et viabilité de l’espèce), d’un point de vue éthique et pour vos futurs adoptants, que vos furets soient des sujets solides, robustes et sains. Ainsi, il ne faut pas faire reproduire des furets consanguins, des furets porteurs de tares, malades…
La notion de caractère étant subjective chez les propriétaires, nous invitons les « naisseurs » (terme désignant les personnes faisant de la reproduction) à informer correctement les futurs adoptants quant aux caractères de leurs différents furetons : Parents originaires de chasseurs ou d’élevages…
En outre, beaucoup de personnes ayant fait ou faisant de la reproduction, vous déconseilleront de faire reproduire une furette ou un mâle au caractère mordeur ou surprotégeant sa progéniture face à vous. En ce qui nous concerne, nous pensons et observons chaque saison, que les meilleures mères sont des furettes adoptant un comportement « agressif » durant la période de reproduction et que ce caractère n’est pas du tout transmissible à la portée, ni génétiquement ni par mimétisme. Nous le qualifions même de comportement sain : en effet, quoi de plus naturel que de défendre sa progéniture ?
Comment reconnaître une femelle en chaleurs ? (Normalement de janvier à juin) :
Il est très simple d’identifier les chaleurs chez la femelle : sa vulve va progressivement enfler pour atteindre au final un centimètre de diamètre environ. Vous devrez attendre encore environ 10 à 15 jours (période très variable selon les furettes) pour voir apparaître un suintement épais et laiteux. A partir de là, votre furette est prête pour la saillie.
Comment reconnaître le mâle en rut ? (Normalement de décembre/janvier à août) :
Là encore, les caractéristiques morphologiques évoluant de manière notable permettent une identification du rut. Les parties génitales du mâle (les testicules) vont prendre un volume bien plus important qu’à l’accoutumée.
Par ailleurs, son comportement change, il marque son territoire en déposant quelques gouttes d’urine régulièrement, son activité est plus élevée, son poil change de teinte (sous l’effet de sécrétion d’hormone, une teinte jaune apparaît) et devient « poisseux ». Il dégage une odeur plus forte, pas toujours du goût de tout le monde et pas forcément simple à tolérer en appartement, mais cela reste subjectif, nous vous invitons à rencontrer un mâle en rut avant de choisir de faire de la reproduction de furets en appartement.
Durant cette période, votre furet a besoin de plus de dépense d’énergie, n’hésitez pas à le solliciter pour des balades !
L’accouplement
En principe, l’accouplement se déroule sur 3 jours à raison de 2 saillies par jour. Une saillie peut durer plus de trois heures.
On présente la femelle au mâle le matin, cette première saillie déclenche l’ovulation de la furette. La saillie terminée, nous pouvons remettre la furette dans un endroit calme et proposer une deuxième saillie l’après midi. Les deux jours suivant sont identiques.
L’accouplement chez le furet peut paraître violent, le mâle va saisir la femelle par la peau du cou et la traîner un peu partout ; ne vous inquiétez pas et laissez faire. Si la femelle est prête, elle se laissera faire assez mollement.
Sinon, si vous vous êtes trompé et que votre femelle n’est pas prête, elle saura le faire comprendre au mâle.
Pendant la saillie, ne dérangez pas le couple, ne les séparez pas.
Pensez bien à noter sur votre agenda les 3 jours où vous avez procédé à la saillie !
La gestation
La gestation de la furette va durer 42 jours, à plus ou moins 2 jours en prenant en compte le deuxième jour de la saillie.
Durant les 30 premiers jours, vous ne verrez pas de différence morphologique sur votre furette, il faudra attendre encore quelques jours pour observer une évolution nette du tour de taille de votre poilue. A l’instar de l’humaine, elle adopte un comportement plus « perturbé », elle s’agite et peut devenir plus vive, voir agressive (stress, notamment observable sur la femelle primipare), cependant rassurez vous, elle ne vous enverra pas chercher des fraises à 3 heures du matin !
Durant ces 30 premiers jours, vous pouvez laisser votre furette vaquer à ses occupations comme avant. Par la suite, il faudra impérativement l’installer dans un endroit calme, sans passage, tout en lui proposant des temps de sorties réguliers jusqu’au 37 ou 38ème jour de gestation, tout en veillant à ce qu’elle ne fasse pas la funambule, il faut éviter tous risques de chutes bien évidemment. De même, évitez de la saisir sous le ventre comme à l’accoutumée. Prenez la à 2 mains pour que son ventre ne soit pas tiraillé.
Enfin, vous pouvez la laisser en cage jusqu’à la mise bas, elle fera son nid et préparera elle-même l’arrivée des furetons…
A partir du 30ème jour, vous pouvez procéder à une échographie, mais sans obligation.
Si votre furette est correctement alimentée toute l’année, il n’est pas utile de compléter en vitamines son repas (sauf si problème de santé). Voir fiche alimentation.
Durant cette période de gestation, ne vermifugez pas votre animal, ne changez pas radicalement son alimentation, pas de changement dans son quotidien et pas de fatigue, bref, la nature est bien faite, donc laissez la faire.

L’installation de votre furette

Dans la paille ou le tissu ?
Préférez la paille ! Elle ne comporte que des avantages.
En effet, le premier étant que votre furette pourra faire son nid correctement et les furetons ne risqueront pas de se perdre. Ensuite, c’est plus hygiénique et pratique, à une certaine période dans la croissance des furetons, le nid doit être changé chaque jour.
Enfin, la paille permettra d’éviter certains accidents que le tissu, lui, favorise. (Si un problème de lactation apparaît, les furetons affamés risquent de manger le tissu et mourir d’occlusion ; ils peuvent se coincer, voire s’étrangler avec les tissus qui s’effilent).
A éviter : la sciure ou les copeaux de bois. Allergène, il y a trop de matière volatile et de poussière.
Dans la cage, supprimez les hamacs, tentes… presque tout.
La mise bas
Le jour J est là, votre furette met bas. Là encore, laissez la tranquille. Cette mise bas peut durer plusieurs heures.
Une fois le travail terminé, laissez votre furette s’installer correctement et s’apaiser, puis jetez un œil sur la portée, il n’est pas rare qu’un ou plusieurs furetons soient mort-nés. Si c’est le cas, retirez les puis laissez votre furette en paix.
Votre furette peut adopter un comportement agressif, c’est normal. Si vous vous faites déchiqueter la main… mettez un gant.

Les furetons sont là

Durant les trois premières semaines de leur existence, vos furetons se passent très bien de vous et de vos interventions. Une furette, bonne mère, les allaite, les toilette, et gère très bien sa portée (comportement de moins en moins vrai avec les furettes issues d’élevage et de sélection pour la compagnie).
Evitez donc de stresser votre animal et manipulez le moins possible tout ce petit monde.
La furette va principalement dormir et s’occuper de ses bébés. Lors de ses petits moments de sortie de cage, penser à fermer la porte de la cage pendant que la furette se balade. Car en donnant un coup d’œil rapide à son environnement, elle aura envie d’installer sa portée ailleurs et alors elle ira tous les chercher un par un pour les installer dans un canapé, ou une armoire de linge… Et c’est un comportement qu’elle peut répéter plusieurs fois dans une journée. Il y a là un risque que la furette, se hâtant de faire son transfert sans être interrompue, cogne le fureton autour d’elle, et même le laisse tomber en tentant d’escalader un meuble…
Vérifiez quotidiennement que tous les furetons sont encore vivants. Là non plus, en bas âge, il n’est pas rare d’être confronté à des décès, pas forcément explicables par ailleurs.
Pensez à vérifier très régulièrement les mamelles de votre furette, seule une observation attentive vous permettra de détecter un éventuel problème de lactation ou d’infection.
Ayez l’oreille fine ! Si les furetons pleurent plus qu’ils ne devraient (pas évident d’avoir un élément de comparaison si il s’agit de votre première portée), c’est qu’il y a vraisemblablement un souci d’alimentation (la femelle n’allaite plus).
Durant cette période, il est utile de donner un coup de pouce à votre furette en lui donnant un peu de compléments alimentaires.
Entre la 3ème et la 4ème semaine, les furetons, pour les plus précoces, ouvrent un œil (souvent les filles en premier), commencent à se promener sérieusement, couinent moins et débutent l’alimentation solide : c’est le début du sevrage…. Et le sport commence pour vous.
La mère les nettoie de moins en moins à partir de là, eux dévorent et ne vont pas identifier la litière. Vous devez donc changer votre fond de cage chaque jour : ce n’est qu’avec cette méthode qu’ils vont progressivement repérer le coin litière et faire l’effort de s’y diriger ; mais cet apprentissage prend du temps, et il n’est pas à négliger. La propreté des petits peut en dépendre. Il est préférable que tout ce petit monde soit installé dans une cage pas trop grande, afin que les petits n’aient pas à parcourir trop de distance entre leur coin dodo et leur coin litière, sinon, la crotte se fera là où ça presse le plus…
Veillez bien à l’alimentation des furetons, ainsi qu’à leur prise de poids. Avoir toujours un oeil sur votre femelle toujours tétée par sa progéniture, cette période est propice aux complications pour elle.
La manipulation des furetons à partir de cette période devient primordiale et doit être quotidienne et permanente. Si vous négligez cette socialisation, vos petites boules de poils adorables vont rapidement devenir des monstres ingérables.

Le sevrage

Votre mode de sevrage dépendra de vos convictions sur l’alimentation : barf, carné ou croquettes.
Vous pouvez, dans un premier temps détremper les croquettes dans un peu d’eau pour faciliter la consommation de ces dernières.
Pour le carné, vous pouvez donner les poussins entiers (ou autres proies), les furetons se débrouilleront très bien avec.
Veillez à ce que vos furetons aient en permanence une alimentation à disposition.
Et ça grandit ces bêtes là !
Petit à petit, chaque jour, ils vont découvrir leur potentiel et les joies que peuvent procurer toutes les bêtises.
L’éducation doit continuer bien sûr, qu’il s’agisse de la socialisation ou de l’éducation à la propreté.

8 semaines

Voilà, l’aventure se termine, les furetons ont 8 semaines et vont rejoindre leur nouvelles familles, à moins que vous ne les gardiez tous. Le choix des adoptants vous incombe et vous êtes seul juge en votre âme et conscience quant au devenir de vos petites bêtes.

Les principaux problèmes de la reproduction

La lactation : votre femelle manque de lait.

On peut avoir la puce à l’oreille lorsque les furetons pleurent sans cesse : ils ont faim. Les tétines de la femelle sont irritées (les furetons tètent fort jusqu’à abîmer les tétines) ou alors toutes petites, alors qu’elles doivent avoir une taille assez importante, due à la succion de toutes ces petites bouches.
Si cela vous arrive durant les 3 premières semaines, la meilleure solution consiste à replacer les furetons auprès d’une « furette de substitution » ayant elle-même une portée, sensiblement du même âge (le lait de la mère évolue durant la période de lactation, il ne possède pas les mêmes éléments nutritifs suivant l’âge de la portée).
Si vous n’avez pas de femelle de substitution à disposition, malheureusement, toutes les expériences tendent à démontrer qu’il est plus que difficile de remplacer le rôle de la mère. Nous ne disposons pas de lait adéquat (le plus proche étant le lait maternisé chaton), nous ne disposons pas forcément du temps utile ni ne pouvons remplacer de manière cohérente la mère… et quand bien même nous arriverions à sauver une portée de cette âge là, nous obtiendrons des furets non équilibrés, mangeurs de tissus, carencés, malades chroniques.

La mammite ou mastite : Inflammation des mamelles de la furette.

La lactation devient un acte douloureux au point que la mère peut refuser d’alimenter ses furetons. La base des tétines est enflée, vous devez donner des sous à votre vétérinaire sans passer par la case départ et cela très rapidement car vos furetons ont environ 30 heures de réserves avant d’être emportés par la faim.
Ma furette mange les furetons : Il peut y avoir plusieurs causes à ce comportement, il reste néanmoins normal.
Votre furette est en mauvaise santé et ne pense pas pouvoir assumer une portée, donc elle la supprime pour se préserver elle.
Votre furette procède à de la sélection naturelle et élimine ceux qu’elle estime porteurs de tares ou pas suffisamment viables…
Vous avez votre furette depuis peu, elle ne se sent pas dans un milieu sécurisant et préfère supprimer sa progéniture pour pouvoir faire face aux situations difficiles. Ce comportement s’observe aussi chez les femelles primipares qui ne se sentent pas prêtes.

Le coût d’une reproduction

Le coût d’une portée peut être très variable, outre les frais d’alimentation de la portée, vous devrez acheter de la paille et si tout se déroule bien vous n’aurez pas d’autres dépenses. Par contre, si votre furette fait une mammite, que les furetons développent une gastro ou un parasite, que l’un d’entre eux meurt à 6 semaines (analyses à faire chez le vétérinaire car risque de perdre toute la portée…) la facture peut rapidement devenir salée, pensez-y !

Que me faut-il pour assurer une portée ?

Il vous faut une balance (type balance de cuisine), c’est pour vous le meilleur moyen de contrôler la santé de vos furetons.
Il vous faut plusieurs cages, en effet, prévoyez la possibilité que l’un d’entre eux tombe malade, vous pourrez ainsi mettre en quarantaine les furetons.
Il vous faut des compléments alimentaires pour votre femelle et vos furetons (si besoin pour eux au moment du sevrage à cause d’une maladie x ou y).
Il vous faut des seringues pour forcer l’alimentation en cas de soucis.
Il vous faut l’adresse d’un bon vétérinaire spécialisé.
Il vous faut des solutions de mère de substitution.
Une gamelle facile d’accès.

Les furets tachés

Des furets tachés, diagnostiqués comme sourds (ça, on le savait déjà), ont aussi démultiplié les soucis.

Des souches hollandaises et belges ont présenté des cardiomyopathies et problèmes pulmonaires



D'autre part, certains sujets présentent des troubles neurologiques qui peuvent apparaître dès l'âge de un an.

Des adénocarcinômes sont aussi observés.


Tout cela laisse penser qu'effectivement, les furets tachés pourraient être porteurs d'autres anomalies liées aux gènes codant les tâches.